Avant tout, demandons-nous pourquoi cette interdiction persiste en 2013, alors que le cellulaire fait désormais partie tenante (prenante) de la société. Serait-ce par néophobie dans le traditionalisme d’un séminaire qui change, certes, mais ce, très lentement. Dans ce cas, le temps est venu selon moi de faire un pas vers l’avant. Par ailleurs, certains semblent croire que l’usage de ces petits appareils pourrait nuire à la socialisation. À cela, je réponds que le téléphone portable demeure un outil de communication, base de la socialisation. De plus, je ne vois pas en quoi cette utilisation interférerait au temps propre à l’intégration par le contact humain, puisqu’il y a un temps pour tout, dont un pour se détacher du monde environnant afin de ne revenir souvent qu’en meilleur état. Bref, je considère cet interdit bien mal-fondé.

Puis, j’irais même plus loin en songeant que cette restriction provoque exactement l’effet inverse que celui voulu. En effet, quoi de mieux pour instiguer (instaurer, susciter)la convoitise que d’interdire l’apparent fruit en question? Ainsi, que ce soit en cachette dans les toilettes ou précipitamment au son de la cloche, je constate que de nombreux jeunes s’avèrent littéralement ''accros'' à leurs nouveaux joujoux.  Certains paraissent même fiers de braver la norme et font tout pour contourner le règlement. Aussi émets-je l’hypothèse, que comme toute permission, une liberté d’usage finirait par les blaser. Peut-être se rendraient-ils tout simplement compte qu’il y a aussi bien d’autres moyens de relaxer tel que lire ou écouter de la musique, mais aussi qu’il y a plein d’autres façons de communiquer.  Enfin, j’espère qu’en étant plus libres de leur comportement ils prendront davantage conscience de l’impact de celui-ci, donc se responsabiliseront. 

Très bien ! En tout cas, toi tu as compris les marqueurs de modalité...19,5/20